Barbarettes au CB.JPG12« LES BARBARETTES »

Genre : Chansons Théâtrales

Tout Public

Durée : 1h10

D’après le répertoire de Barbara

Les rapaces, Du bout des lèvres, Chapeau bas, Les insomnies, Si la photo est bonne, Göttingen, Drouot, Le mal de vivre, Le bois de Saint Amant, Gauguin, Dis quand reviendras-tu…

Entre les triplettes de Belleville et les frères Jacques, tout en poésie et fantaisie, trois femmes s’inspirent, disent et chantent BARBARA façon « Barbaroque ».

 

 

Note d’intention de l’équipe artistique

« J’écoute Le Mal de Vivre … Et je me sens terriblement vivante…
La magie de toucher là où c’est vibrant, là où ça brûle …
Le cœur à en exploser, c’est ça l’inspiration ? Nous, trois femmes en chemin, à la rencontre
de l’artiste. Un hommage ?
Une façon de dire merci, merci d’avoir été cette femme libre, profonde et drôle, sensible et forte, amante et solitaire, amoureuse sensuelle et poétesse. MERCI BARBARA ! »

  Corinne Calmels

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« Lorsque Corinne m’a parlé du projet d’un spectacle autour de Barbara, cela m’a tout de suite donné envie.

Explorer, décortiquer, trouver comment s’emparer de ses chansons si singulières, intimes, comme des confidences, étroitement liées à son propre personnage. L’idée de partager cette recherche avec Corinne Calmels, comédienne et metteuse en scène, et Nien Marie Chatz, danseuse pianiste, était un pari d’autant plus excitant. Pas de volonté mimétique, pas de sacralisation, mais une matière à s’approprier dans la rencontre entre nos disciplines, entre nos différentes manières d’aborder la scène, le texte et la musique.
Ce travail de découverte et de création se fait dans la gaieté et confirme que dans l’œuvre de Barbara, si le monde est souvent dur et cruel, on y retrouve la nécessité de la joie, de la malice,de l’humour pour que la vie jaillisse et l’emporte. »

 Claire Gimatt

« Chez mes parents en Allemagne, il y avait parmi les vinyles quelques chansons françaises de Piaf, Reggiani et Barbara.

C’était le trésor de mon père, bouleversé par Édith Piaf lors d’un concert à Paris, quand il était jeune soldat.

Il parlait peu le français mais sa rencontre, dans ces circonstances déchirantes, avec la culture française, si vibrante, attachante, sophistiquée, sexy, si profondément humaine et débordante de mystères poétiques avait été pour lui une grande ouverture et un réconfort fondamental.

Aujourd’hui pour nous, les Barbarettes, c’est une belle fête de plonger ensemble dans l’univers de la grande dame brune, la belle folle noire, obsédée par la musique et par l’amour, de la rencontrer intimement à travers ses chansons et de partager notre plaisir avec le public. Merci Papa! »

Nien-Mari Chatz

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          Tu la connais, l’histoire, celle des chanteuses de minuit, celle de Paris et celle de Léonie, tu la connais peut-être, l’histoire, celle que l’on chuchote à ceux qui veulent bien entendre, celle de la longue dame brune et l’histoire de la dame en noir, tu la connais peut-être.

Moi je ne la connaissais pas, j’ignorais les vociférations d’un piano, les comptines de sous les arbres, ou les chants des écluses.

Mes insomnies sonnaient creux, et je parlais du bout des lèvres. Et puis j’ai rencontré des femmes, des femmes chanteuses de nuit, des femmes habillées de noir ou de couleurs, des femmes sur scène ou en coulisses, qui m’ont parlée de la vie et de cette femme-là. Trois femmes bien présentes pour parler d’une absente.

Tu la connais peut-être, l’histoire, l’Il était une fois qui commence avec les mots de Barbara, nus, mais vivants, exactement comme les touches d’un piano. Et si tu ne la connais pas, quand on te la racontera, quand le rideau se lèvera, au milieu du velours noir et des lumières de la scène, tu auras l’impression de la connaître un peu déjà. C’est comme une histoire de famille dont on connait les mots, une famille dont on fait partie, toi et moi. C’est comme faire du patin à roulettes sur les boulevards vides d’asphalte de Göttingen, c’est comme les couleurs des tableaux de Gauguin, c’est comme les larmes qui sèchent aux paupières, c’est comme partir et puis revenir.

On voulait te raconter une histoire, une histoire que tu connais sûrement déjà, mais la connais-tu racontée comme ça ? On voulait te raconter une histoire, ou c’est cette histoire qui a voulu se raconter à nous, on ne sait plus trop. Alors on te la raconte, on te la chante, on rit avec aussi, et te voilà en faisant partie, parce que ce qui se joue sur scène, là, c’est aussi ta vie à toi.

La vie est faite de flambées et de retombées. Et pour cette flambée là, merci et chapeau bas.

Marion bignardi

Distribution

Voix : Corinne Calmels, Claire Gimatt  et Nien-Mari Chatz

Piano : Claire Gimatt et Nien-Mari Chatz

Mise en scène : Collective

Clin d’œil complice : Jean Paul Bibé

Création lumière et régie : Marylou Bateau

 

CoCorinne Calmelsrinne CalmelsComédienne, metteure en scène

Après des études en Arts appliqués, elle se forme de 1992 à 2000  en théâtre, chant, clown… notamment avec Vinko Viskic, 3BC Compagnie, l’Institut International de l’Acteur, En / Vers Théâtre…

Fondatrice et directrice artistique de la compagnie « les Amis de Monsieur » à Toulouse depuis 2000, elle créé en 2006 le Théâtre du Chien Blanc à Toulouse, lieu de création, de diffusion et de formation.

Comédienne, elle co-adapte et joue Scènes de la vie conjugale d’Ingmar Bergman avec Philippe Charron, dans le cadre du théâtre en appartement. Elle réalise les mises en scènes des pièces : Histoire de vivre, de Nathalie Saugeon, Les Variations Enigmatiques d’Eric Emmanuel Schmitt. Elle crée avec Nicolas Guybianchi La princesse et le  croquenotes, spectacle musical. En 2009, la rencontre avec Jean-Paul Bibé lui inspire le duo décalé et drôle autour des textes de Jean Tardieu, Il y avait foule au manoir…  Elle met en scène Jean-Paul Bibé dans La Fête à Fred de Manu Causse (2010). Viendra ensuite dans un tout autre registre Mathilde de Véronique Olmi (2013) en duo toujours avec son comédien fétiche Jean-Paul Bibé , puis la mise en scène de La vie c’est ce qui vous arrive pendant que vous rêviez de faire autre chose, d’après les nouvelles de Sam Shepard,  Acting de Xavier Durringer et  dernièrement Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute.

Depuis 1998, Corinne Calmels dirige également des ateliers de théâtre tous publics, travaille auprès de publics fragilisés et anime des ateliers de théâtre et développement personnel. Elle suit depuis 2010 une formation psycho-corporelle en lien avec le Tantra.

 

 

Claire GimClaire Gimatt – Compositrice, Interprète, Musicienneattcompositrice, interprète, musicienne :

Après une année de musicologie jazz, Claire entre en cycle pro à Music ’halle, École des Musiques     vivaces à Toulouse. Pendant trois ans elle affirme sa technique vocale auprès de Michelle Zini et obtient le diplôme national de la MIMA (musicien-ne interprète des musiques actuelles) en 2013. Elle valide d’autre part une licence en Études Hispaniques et un master de recherche en Études Théâtrales. Elle est lauréate du concours d’écriture Nougaro avec son solo piano-voix en 2011 et joue par la suite en solo puis en quartet à Toulouse (Chapeau rouge, Cave poésie, Pause musicale, Bijou), à Jazz en Comminges, au Limonaire à Paris, en Nouvelle Calédonie (Salon International du Livre Océanien, Festival Femmes Funk). Elle exerce également la composition en collaboration avec le Tara Théâtre pour des spectacles en 2012 et en 2016. Son attachement au flamenco et à la culture gitane d’Andalousie d’où elle est originaire l’amène d’autre part à faire partie des groupes hispanisants Enero et Vuelta a la Fuente (Festival Ibéro-andalou de Tarbes, Festival À Voix Haute, Festival Arte Flamenco, Cinespaña).

 

Nien-Mari Chatz– musicienne, danseuse/chorégraphe :

Nien-Marie Chatz- Musicienne, Danseuse, Chorégraphe

Nien-Mari est devenue musicienne classique à Hambourg et danseuse/chorégraphe contemporaine à Amsterdam, arrivée en France par l’amour, elle y vit depuis.
Formée par des pionniers de la danse postmoderne new-yorkaise, Nien Mari développe des performances et enseigne des méthodes de recherches en mouvement, notamment le Body-Mind Centering® et le Contact Improvisation.

 

 

Presse

culturedeconfiture.fr 

LES BARBARETTES CHANTENT BARBARA

written by Julien 13 mai 2017

Ce week-end et le prochain (soit jusqu’au 20 mai 2017), le Théâtre du Chien Blanc à Toulouse présente un tour de chant « barbaroque » interprété par trois Barbarettes. Vous l’avez deviné, le répertoire à l’honneur est celui de la longue dame brune : Barbara !

Tout en fantaisie et en délicatesse, Corinne Calmels, Nien-Mari Chatz et Claire Gimatt alternent chants et anecdotes, au son du piano de fortune qui les accompagne. Ces anecdotes sont tantôt personnelles, tantôt directement inspirées de la biographie de Barbara, et nous font voyager dans l’univers poétique de la chanteuse. Les chansons quant à elles font varier les tons : du cabaret loufoque à la mélancolie, il n’y a qu’un saut de cabri. Des Amis de Monsieur à Dis quand reviendras-tu en passant par Göttingen et par Le Petit bois de Saint-Amant, c’est tout un éventail du répertoire qui est revisité.

Les trois Barbarettes chantent sans prétention ni manières. On retrouve dans leur interprétation la simplicité, la sincérité et l’humour que l’on aime tant chez Barbara. Leurs émotions sont communicatives et nous font tantôt sourire, tantôt frissonner.

Elles aiment Barbara et prennent un plaisir fou à reprendre ses textes et ses mélodies, à redonner vie et sens à ses mots ! Moi, je n’ai qu’une chose à dire à ces demoiselles : « merci et chapeau bas ! »

Bref, je vous recommande vivement d’aller écouter les Barbarettes au Chien Blanc et de vous enivrer pendant 1h15 « de vin, de poésie, de vertu, à votre guise ». La salle est toute petite, alors pensez à réserver par téléphone. Vous pouvez encore les entendre ce soir, puis jeudi, vendredi et samedi prochains. Puis n’hésitez
pas à revenir ici nous dire ce que vous aurez pensé de cette petite forme sensible, poétique et musicale.